Pourquoi est-il important de vivre dans une maison plus calme ?
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Le bruit, qu'il provienne de l'extérieur ou de l'intérieur de votre logement est source de nombreux désagréments. On parle même aujourd'hui de pollution sonore. Ces conséquences impactent notre bien-être et donc notre santé. Comment garder sa maison bien au calme ? Quelle est la différence entre l'isolation phonique et l'isolation acoustique ? Et bien sur, qu'elles sont les solutions qui s'offrent à vous pour améliorer l'expérience sonore que vous procure votre logement au quotidien.
Le son fait partie du quotidien. La musique, les rires, le langage sont sources de vie. En revanche si le son peut être agréable, le bruit, lui, l'est nettement moins.
On parle même aujourd'hui de pollution sonore. Car les bruits sont partout. A l'extérieur d'une habitation : circulation, tondeuse, travaux de voirie, aboiements, activités humaines diurnes et nocturnes, ou à l'intérieur d'une habitation : canalisations, chauffage, climatisation, voisins mélomanes, notre ouïe ne cesse d'être sollicitée. Elle est par ailleurs le seul sens encore en éveil quand tout le monde dort. Ce pourquoi nous sommes réveillés en sursaut lorsque notre voisine du dessus décide de passer l'aspirateur à minuit.
Une bonne isolation phonique permet non seulement de se protéger de ces bruits intempestifs, mais aussi d'obtenir une acoustique adéquate pour apprécier notre home-cinéma ou notre playlist préférée.
Différenciation entre acoustique et phonique
Car si l’acoustique est la science consacrée à l’étude des phénomènes sonores, le phonique concerne, quant à lui, tout ce qui est relatif au bruit.
En somme, le phonique est davantage relatif aux matériaux et de savoir si le matériau va transmettre, arrêter ou affaiblir le son. L’acoustique est plus en rapport avec un état, autrement dit comment le son rebondit-il dans la pièce. Si l’on chante sous la douche, cela n’aura pas le même effet que dans le salon. Si on fait tomber un vase sur un carrelage classique, cela n’aura pas le même effet que sur une moquette par exemple, que ce soit pour le voisin du dessous ou pour nos propres oreilles…
La dimension physiologique
…Qui sont sophistiquées, et par là-même sensibles.
En effet, d’abord l’oreille externe (1) reçoit le son, l’oreille moyenne (2) les transforme en vibrations qui sont transmises ensuite à l’oreille interne (3).
Cette dernière véhicule ensuite l’information au cerveau.
Un groupe de rock n’a pas le même effet sur notre cerveau qu’une sonate pour piano de Mozart.
La dimension physique
La pression sonore ou le volume ont en effet leurs répercussions. Une moto n’a pas le même volume sonore qu’une voiture électrique par exemple. Dans ce cas précis on parle de niveaux de décibels. La nuit, dans le supposé silence, nous sommes à 30dB, mais si un avion passe au-dessus de notre tête on passe à 120dB, de quoi surprendre.
De même, les sons graves ou aigus se distinguent grâce au cycle de vibrations par seconde, il s'agit de la fréquence, qui se mesure en Hertz. Le chant d’un oiseau aura une fréquence plus aigüe que celle d’une vache qui meugle. Dans tous les cas, une trop forte exposition soutenue au bruit finit par avoir des impacts durables sur nos capacités auditives.
Les premiers hommes l'ont d'ailleurs vite compris en se fabricant des abris, puis ensuite des logements, pour se préserver d'un environnement extérieur parfois hostile.
La dimension socio-psychologique
Nous sommes moins surpris d’entendre la vache si on la visualise et qu’elle ne nous surprend pas. En effet, un bruit attendu ou familier est moins perturbant. De même, un bruit dont on peut maîtriser le volume comme celui d’une télévision, par exemple, est moins anxiogène.
Si nous n’avons pas tous la même sensibilité face aux bruits, en fonction de notre histoire, nos goûts personnels ou notre culture, il est cependant reconnu qu’un environnement sonore bien géré diminue le stress, permet de se concentrer, et même de guérir plus vite !
Nos maisons étant amenées à être de mieux en mieux isolées, nous risquons de devenir de moins en moins tolérants aux bruits extérieurs. De plus, nous passons de plus en plus de temps à l'intérieur de nos maisons, et le nombre d'activités exercées au sein de celle-ci augmente. Les matériaux, les systèmes de construction et la technologie vont devoir évoluer pour faire face à ces défis.