Construction d’un mur comme clôture de jardin
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Vous possédez une maison, mais il lui manque quelque chose. Peut-être un mur de clôture pour mieux délimiter votre propriété et en sécuriser l’accès ? Voici tout ce qu’il faut savoir avant de se lancer dans la construction d’un mur de clôture.
Pourquoi construire un mur de clôture ?
Si vous souhaitez délimiter clairement votre terrain, mais aussi vivre à l’abri des regards indiscrets tout en renforçant la sécurité de votre habitation, la construction d’un mur de clôture s’impose.
Délimitation claire de votre propriété, le mur de clôture est une protection très efficace contre les cambrioleurs, plus facilement découragés face à une habitation cernée par un mur.
En outre, vous n’aurez plus à craindre que vos enfants prennent des risques en allant récupérer leur ballon sur la route, ou que votre chien ne rende visite aux voisins.
Et si vous avez envie de bronzer dans votre jardin l’été sans que tout le voisinage vous observe, le mur de clôture vous assure un maximum d’intimité.
Enfin, ce mur représente un investissement à long terme qui apporte de la valeur ajoutée à votre propriété. Il constitue une plus-value pour de futurs acheteurs en cas de revente.
Quelle est la réglementation pour un mur de clôture ?
Afin d’optimiser sa sécurité et son intimité, il est recommandé de construire un mur d’environ 2 mètres de haut. Cependant, il faut savoir que la construction des murs et clôtures est réglementée. On ne peut donc pas faire n’importe quoi et n’importe comment.
Le Plan Local d’urbanisme
En principe, le Code Civil indique qu’un mur de clôture ne doit pas dépasser 3,20 mètres de hauteur pour une maison dans une ville de plus de 50 000 habitants, et 2,60 mètres dans une commune de moins de 50 000 habitants.
D’autre part, tout mur de clôture de plus de 2 mètres de haut doit faire l’objet d’une déclaration préalable de travaux. Mais attention, ces règles peuvent varier d’une ville à l’autre en fonction du Plan local d’urbanisme (PLU).
Le voisinage
Votre mur ne doit pas gêner le voisinage, qui est en droit de se plaindre s’il le prive d’ensoleillement ou crée un sentiment d’enfermement.
Autre point très important : vous ne pouvez décider unilatéralement de construire votre mur de clôture à cheval sur la limite séparative entre votre terrain et celui du voisin. Il doit être bâti uniquement sur la limite de votre terrain. Si par mégarde le mur empiète sur le terrain du voisin, même de seulement quelques centimètres, il peut très bien vous demander de le démolir, à moins de vous être au préalable mis d’accord avec lui pour faire ériger un mur mitoyen, dont vous partagerez le prix des travaux et l’entretien.
Le choix des matériaux de construction
Le choix d’un matériau pour la construction d’un mur de clôture ou d’un mur de soutènement s’effectue en fonction de vos préférences, de votre budget, et des éventuelles restrictions stipulées dans le PLU de votre commune. Les matériaux les plus courants sont le parpaing, la pierre et la brique.
Le parpaing
Dans la plupart des cas, un mur de clôture est bâti avec du parpaing, car c’est un matériau relativement résistant, présentant un bon rapport qualité-prix et qui permet une construction rapide et facile. D’un point de vue esthétique, le mur en parpaing peut ensuite être recouvert d’un enduit ou accueillir un revêtement imitation pierre voire même un bardage.
La pierre
La pierre, matériau au charme authentique, solide et durable, est surtout utilisée pour la construction de murets mais elle intervient également dans la construction des murs de clôture des demeures dont on souhaite préserver ou renforcer le cachet. Ces murs peuvent être réalisés en pierres naturelles (murs en pierres sèches ou murs en pierres de taille), ou en pierres reconstituées, pour une alternative plus économique.
La brique
En construction, on hésite souvent entre le parpaing et la brique. Faite à base d’argile cuite à haute température, la brique se décline dans toute une palette de teinte allant du rouge au blanc. Un peu plus écologique que le parpaing, elle coûte également 2 à 4 fois plus cher, mais son rendu ne nécessite pas la mise en œuvre d’un enduit ou d’un revêtement décoratif complémentaire.
Les étapes de la construction d’un mur de clôture
Les travaux pour monter un mur de clôture se déroulent en 3 grandes étapes :
- Étant donné qu’il s’agit d’un chantier lourd, on commence par la réalisation des fondations, qui vont assurer la stabilité et la durabilité du mur. Ces fondations devant être hors gel, elles sont enfouies à une profondeur d’au moins 50 cm. Elles peuvent être réalisées selon deux méthodes, en fonction de la nature de votre futur mur de clôture et celle de votre terrain : par le coulage d’une semelle en béton ou la pose de plots de béton.
- Une fois les fondations sèches, on élève le mur en assemblant les parpaings, les briques ou les pierres. Le travail s’effectue rangée par rangée, après étalage d’une couche de mortier adapté au matériau du mur.
- Lorsque le mur est terminé, on applique le cas échéant une couche de finition. Pour les murs de clôture en parpaing, il s’agit la plupart du temps d’enduit ou de crépi, mais ceux-ci peuvent également accueillir, comme on l’a vu précédemment, un parement mural pour un rendu caméléon.