Vivre dans une maison saine : les nouveaux matériaux et équipements

Un environnement sain est un droit humain, tout comme avoir accès à l’eau, à la nourriture ou à la santé. Vivre dans une maison saine ne doit en aucun cas être un privilège. Mais que veut dire vivre dans une maison saine ?

Une maison saine est une maison où votre santé n’est pas impactée par la qualité de l’air intérieur. Une maison où vous n’avez pas à vous inquiéter de l’impact de votre logement sur votre santé ou celle de vos proches.

Une maison où l’on peut respirer à plein poumon en toute sérénité. Avoir une maison plus saine est tout simplement un besoin vital pour tous les occupants du logement.

Nombreux pensent que l’air intérieur est plus sain qu’à l’extérieur. C’est faux. Sans aération, l’air d’une habitation est chargé en polluants variés. Des polluants qui proviennent directement de nos activités ou des matériaux que nous avons sélectionnés pour l’aménagement de notre logement.

Il est donc important d’ouvrir ses fenêtres pour permettre le renouvellement d’air. Mais si cette action permet d’apporter un air plus sain à l’intérieur, elle ne traite pas la cause des polluants présents dans les différentes pièces du logement.

Voici plusieurs exemples de matériaux et d’équipements qui peuvent vous aider à chasser polluants et bactéries de votre logement.

Afin d’améliorer la qualité de l’air, certains fabricants proposent des menuiseries ventilées. Elles embarquent ainsi dans leur composition une VMC afin d’améliorer le passage de l’air. Vous pouvez retrouver ainsi des portes ou des fenêtres en PVC ventilées - comme la fenêtre Myventil par Gimm Menuiseries.

Ces menuiseries permettent à la fois de profiter d’un meilleur renouvellement de l’air, mais aussi de faire baisser la facture énergétique. Elles peuvent supplanter les VMC traditionnellement installées.

Ce type de menuiserie dernière génération apporte confort et simplicité d’installation en évitant les travaux lourds liés à l’installation d’une VMC en rénovation.

Il peut s’agir d’une peinture dépolluante par exemple. Plusieurs industriels ont fabriqué leur propre formule permettant aux peintures murales d’être plus écologiques. Des peintures testées en laboratoire et qui permettent d’éliminer jusqu’à 85% des polluants présents dans l’air d’une pièce. Avec une efficacité moyenne de 6 ans et jusqu’à 20 ans pour certains industriels, ces peintures sont de plus en plus plébiscitées lors de travaux de rénovation.

Autre possibilité, les toiles de verre qui assainissent l'air et permettent le non-développement de bactéries et de moisissures. Ce type de toile est particulièrement pratique puisque, contrairement à la peinture, elle peut être posée sur un mur abîmé, fissuré ou irrégulier.

Enfin, avant même la pose des revêtements, les plaques de plâtre dépolluantes peuvent réduire jusqu’à 80% de la pollution de formaldéhyde contenu dans l’air ambiant. Une solution idéale pour les logements urbains souvent peu aérés, notamment les pièces de vie comme les chambres et salon.

Avec l’arrivée de la COVID-19 dans nos vies, la chasse aux bactéries n’a jamais été aussi importante. Les fabricants l’ont bien compris et proposent de plus en plus de matériaux avec des surfaces antibactériennes. Ces produits autrefois réservés au milieu médical et scolaire s’ouvrent aujourd’hui aux particuliers.

Sol, porte, plan de travail… presque toutes les surfaces sont concernées par cette innovation. Les surfaces antibactériennes permettent de réduire jusqu’à 99% des germes et des bactéries dans les 24 heures. Prenons l'exemple du carrelage antiviral Advance de chez Rondine qui élimine 100 % des coronavirus après 6 heures d'exposition à la lumière.